On parle de néo-spiritualité, de Kactus, de Syndicat de la Famille et de gros maux...
Si l’on se fie à ce que nous disaient Baudrillard, Bourdieu, ou Barthes, les 3 B du Branding somme toute, la marque serait un système de signes chargé de signifiants nous permettant d’exprimer à nous-même et au monde l’identité que nous bricolons pour construire notre ethos social. C’est pour ça, par exemple, qu’on consent tout à fait à payer très très cher pour des smartphones munis d’une pomme. Depuis plusieurs années, on observe partout le retour de croyances spirituelles et ésotériques teintées de magie. Réponse à une perte de repères dans les institutions religieuses, conséquence de la défiance du système de soin classique, ou besoin de ré enchanter le monde ? En tout cas, ces récits trouvent un écho puissant dont les marques s’emparent volontiers et ce, quelque soit le marché. On y voit l’avènement d’un mythe « du soi authentique », d’une quête de vérité finalement très individuelle voire nombriliste, qui derrière une apparente posture anti-système, s’attache en fait à la proposition néolibérale classique, faisant porter à l’individu toute la responsabilité de son destin. Bref, sommes-nous tous·tes désormais des chamanes en puissance ?C’est la question explorée par l’ADN dans sa revue #32, dont le lancement a eu lieu la semaine dernière à Lafayette Anticipations. Aux côtés d’une anthropologue, de journalistes, d’un rabbin, d’entrepreneurs, d’une documentariste, et d’un psychiatre, Louise Laclautre, notre directrice du planning stratégique, y était invitée pour parler rôle des marques dans cette tendance de fond. Merci à elles et à eux, et au collectif l’ADN le Shift.
Bird Office x Kactus : quand deux grands concurrents de l’événementiel d’entreprise fusionnent pour devenir un géant à l’ambition débordante.
Merci aux équipes pour leur confiance tout au long de notre accompagnement stratégique & créatif : du conseil naming jusqu’à la création du ton de voix et de la signature.
« L’équipe Namibie nous a bien accompagné·es tout au long du projet, non seulement d’un point de vue stratégique mais aussi opérationnel.
Ce n’était pas facile, le contexte de fusion a complexifié le sujet : fallait-il faire table rase du passé des deux entités ? »
Magali Sombandhit, head of brand & communications
👉 Parce qu’une fusion c’est bien sûr une histoire de business, mais pas que !
👉 Elle soulève aussi des enjeux RH évidents & cruciaux : comment créer une culture d’entreprise à partir de deux historiques ? Comment engager les collaborateur·ices & souder les équipes ?
👉 Et la marque comme porte-étendard d’une culture d’entreprise et d’une ambition collective, c’est un bon début !
Chaque semaine le compte Instagram « La minute culture » vulgarise des épisodes d’Histoire de l’art. Des posts drôles, fins et actuels portant aussi bien sur des tableaux, des musées ou sur la vie des artistes. Des posts où s’entremêlent culture web, pop culture, histoire et analyses bien fouillées, en bref, la combinaison parfaite entre le sérieux et la légèreté. Après tout, c’est surtout ça la culture avec un grand C.
À l’occasion des 10 ans de la réforme du mariage pour tous, la Manif pour tous n’a apparemment pas dit son dernier mot, et réaffirme sa vision de la famille en invitant ses sympathisants à se syndiquer. Quand la droite tradi tradi reprend les codes sémantiques & les imaginaires de la gauche syndicaliste… il y a de quoi s’interroger non ?
Pour encourager l’usage de ses bornes de recharge pour véhicule électrique, ZePlug s’essaie au détournement sémantique. La marque s’inspire du nom de son produit, la borne, pour l’élever au rang de trait de personnalité inspiré de la même racine : être borné. Une manière décalée d’humaniser la marque et de doter le produit d’une valeur sociale.
Simone de Beauvoir disait « nommer c’est dévoiler et dévoiler c’est déjà agir » et Médecins du Monde semble l’avoir pris au mot. L’association lance son événement d’art urbain : le Festival des Gros Maux. L’occasion de poser des mots sur les maux de nos sociétés pour mieux les dénoncer et l’occasion pour l’ONG de mettre en lumière sa mission : garantir un accès universel et durable aux soins.
Si nous n’avons jamais eu accès à autant d’images et d’informations qu’aujourd’hui faut-il encore savoir les appréhender avec discernement. C’est l’objectif du jeu de plateau « Semio City » créé par Nolwenn Tréhondart, chercheuse en Sciences de l’Information et de la Communication, et ses étudiant·es. Une manière de pousser les collégien·nes et lycéen·nes à développer leur esprit critique et favoriser le débat.
L’équipe Namibie.