On parle de poésie, de Pluxee, de Hienyekkenee et d'insécurité linguistique...
C’est le motto de We Are Naming, la plateforme créative co-créée par Namibie & rassemblant nameurs & nameuses du monde entier.
Toutes nos langues sont riches de connotations, de références culturelles, d’expressions idiomatiques bien à elles. Nos parlers peuvent être, soit très académiques, ou inspirés de la verve de « la vraie vie ». C’est pour cela qu’un nom global ne peut se passer de la contribution créative et stratégique d’expert·es locaux, pour s’assurer de sa résonance et de son acceptabilité culturelle.
La semaine dernière à Barcelone, se tenait le second séminaire annuel de We Are Naming. L’occasion de célébrer la 4ème année du réseau 🎂, et de consolider la stratégie pour la 5ème qui s’enclenche.
Thanks to the unstoppable #WeAreNaming team.
💚 With love from China, UK, Greece, US, Brazil, Germany, Netherlands, Spain, Italy, Mexico & France.
Comment accompagner la transformation de l’activité Benefits & Rewards Services de Sodexo en une nouvelle marque digitale ?
Alors que nos attentes et usages liés au travail se métamorphosent, on s’est demandé comment faire de cette marque un véritable partenaire des collaborateurs et des entreprises ?
Notre réponse : Pluxee.
Un nom construit autour du « plus » pour une marque engageante qui invite à découvrir et à explorer un monde d'opportunités.
Un nom twisté avec un X central qui symbolise l’état d’esprit de la marque : dynamique et tourné vers l’action pour mieux multiplier les attentions.
Un nom qui raconte le savoir-faire de la marque avec le double « ee » représentant l’engagement des employés.
Un nom facilement déclinable pour engager et créer une communauté autour de la marque : les Pluxeers.
Nameur et membre du réseau international « We Are Naming » co-créé par Namibie, Felipe Valério, publie son premier ouvrage intitulé Oikoa. Un livre pensé comme une ode aux langues et aux territoires du Brésil, un pays riche de pas moins de 274 langues autochtones et de peuples indigènes qui ont su préserver, mieux que quiconque, leurs terres et les êtres vivants qui les composent. Une exploration des langages et des mots existants pour décrire la vie de la nature, mais surtout un moment de poésie et d’inspiration pour se questionner sur notre propre rapport à notre écosystème.
Joie, colère, peur, surprise, tristesse… nous sommes tellement habitué·es à ressentir ou parler de ces émotions que l’on tend à croire qu’elles sont universelles. Et bien détrompez-vous.
Selon la psychologue Batja Mesquita, dont les travaux de recherche portent sur le rôle de la culture dans les émotions, il n’existe pas de noyau culturellement invariant d’émotions.
Et pour preuves, les locuteurs & locutrices du Luganda, utilisent le même mot, okusunguwala, pour qualifier la colère et la tristesse, ils ne font aucune distinctions entre ces deux émotions. Les Turcs, quant à eux, utilisent des verbes d’actions comme rire ou pleurer plutôt que des mots qualifiant l’émotion comme joie ou tristesse, pour eux, l’acte en lui-même est une émotion. Enfin, toutes les langues n'ont pas un mot pour « émotion » elle-même.
Finalement, peut-être que pour comprendre le monde et les personnes qui l’habitent il faut surtout en observer leurs langages. Et si on s’attelait à un glossaire international des sentiments ?
À l’occasion de son 150ème anniversaire, la marque de bière Heineken se tourne elle-même en dérision et se moque délibérément de l’illisibilité de son nom. Dans son film d’anniversaire, celle-ci met en scène les multiples situations, aux quatre coins du monde, où son nom a été mal orthographié ou mal prononcé. Une manière subtile de rappeler que ce qui compte par-dessus tout, c’est bien l’expérience promise par la marque, fondée sur la convivialité. Une posture empreinte d’humilité pour une marque qui ne se prend pas au sérieux.
Si certains & certaines ignoraient encore que la célèbre marque de sucre Daddy est 100 % française, celle-ci s’est chargée de leur signifier haut et fort. À l’occasion de la fête des pères, la marque a décidé de franciser son nom, passant ainsi de Daddy à Papa sur l’ensemble des packs de sa référence star : le sucre en doypack. Une piqûre de rappel simple et efficace qui permet du même temps de prouver la force de son identité visuelle reconnaissable entre mille… même lorsque la marque se passe de son nom originel.
Le podcast de France Culture « Sans oser le demander », invite la Professeure en linguistique et sociolinguistique à l'université Sorbonne Nouvelle, Maria Candea, pour explorer la notion d’insécurité linguistique. Un concept qualifiant le sentiment de gêne ou d’anxiété que l’on peut ressentir à l’idée de faire une faute de langue et qui se retrouve, aujourd’hui, au coeur des débats entourant l’usage de la langue française. La linguiste interroge alors l’origine de cette peur de mal parler pour mieux en comprendre les conséquences et nous fait poser une question centrale : vaut-il mieux parler et faire des fautes ou vaut-il mieux se taire ? De notre côté, la question est vite répondue.