#Octobre

On parle de thérapie, de Fizzer, de catalogue Ikea et de spiritualité alimentaire...

- Édito -

En thérapie

Le 5 octobre dernier a eu lieu la 7ème édition de In Design We Trust organisée par l’ADC, l’Association Design Conseil. Le thème imposé cette année ? Le Chaos.

Et on peut dire que le duo de planneurs stratégiques Lou-Ana Frugier pour Namibie et Thomas Ferret pour CBA Design s’est littéralement prêté au jeu.

Leur interprétation ? La mise en scène de la marque en séance chez le psy. 

Une parodie de la relation marque-agence qui interroge, sur le ton de l’humour, la fameuse « crise de sens » des marques au sein d’une société en proie à la confusion générale. 

Un merci particulier à toutes les équipes de l’ADC & aux membres du bureau ainsi qu’à toutes les agences qui ont pris la parole ! Pour en savoir plus : c’est juste ici

- Tout nouveau, tout frais -

Au cours du printemps dernier, Fizzer s’est transformée… et c’est à l’automne qu’elle révèle sa personnalité haute en couleurs !

Namibie est ultra-fière d’avoir accompagné la marque dans un rebranding de taille. Une toute nouvelle plateforme de marque qui fait la part belle à la vie sans filtre, pour inciter à partager les moments qui comptent à celles et ceux qu’on aime. Et tout ça en deux clics, et trois tours de main depuis la nouvelle application.

Et pour incarner cette nouvelle raison d’être, l’agence a aussi imaginé un ton de voix & une identité verbale enjoués & sans fard pour rythmer l’expérience client sur tous les supports. En alliant cela au talent créatif & technique de l’équipe Big Cheese, c’est une nouvelle marque au design détonant qui s’affirme et prend vie dans une nouvelle appli.

Bravo à tous & toutes & longue vie à Fizzer ! Viva la vida (la vraie !)

- Coup de foudre -

Faut-il relire Autant en Emporte le Vent ?

Aujourd’hui certaines maisons d’édition font appel à des « Sensitivity readers » ou « démineurs littéraires », des relecteur·rices pour traquer dans les manuscrits des propos qui seraient offensants pour certaines minorités. Et, si ces relectures visaient essentiellement les ouvrages à destination des enfants ou des jeunes adultes, elles se sont développées et touchent aujourd'hui tous les genres littéraires. Une pratique qui suscite forcément de nombreux débats et, dans le fond, une question principale  : l’écriture doit-elle à tout prix ménager la sensibilité des lecteurs quitte à lisser le propos et privilégier le politiquement correct ? Et d’ailleurs, quels risques courrons-nous à préférer la bien-pensance ? D’abord, celui de voir nos esprits critiques niés, car trop peu stimulés face à un affaiblissement de notre vigilance quant aux productions reçues.

C’est notamment de cette question dont traite l’émission d’Arte « Les mots et leurs impacts » avec l´autrice Mithu Sanyal, le philosophe Konrad Paul Liessmann eau encore l’humoriste Josef Hader. Une exploration aux multiples points de vue sur la portée et le pouvoir des mots à l’heure de la cancel culture. Pour nous, la réponse est donc OUI, lisons & relisons en 2023 Autant en Emporte le Vent dans sa version de 1936, mais avec notre regard critique d’aujourd’hui !

- Langue Vivante -

Notre époque fait la couv’

Pour sa rubrique « Le monde des livres », le journal Le Monde a analysé plus de 450 titres de romans qui font l’actualité littéraire. Et plusieurs tendances se dégagent dans la fabrication des titres.

D’abord, notons que la priorité semble être donnée à l’efficacité, avec des noms courts et directs, « si en moyenne les titres comptent 3,5 mots, 14% d’entre eux se limitent à un seul mot » décompte Le Monde.Parallèlement, il semblerait que les titres de romans illustrent le bouleversement du  monde du vivant. En effet, le journal note que « de plus en plus d’auteurs font le détour par un point de vue non-humain pour enrichir notre vision humaine » avec pour exemple : Taureau de La Havane, de Louis-Ferdinand Despreez ou Jour des caméléons, d’Ananda Devi. Enfin, et comme le souligne Laurent Demanze, professeur de littérature à l’université de Grenoble, nous assistons à une multiplication des « titres-verbes » tels que Danser encore, Cavaler seul ou Frapper le ciel. 

Des titres courts, directs, injonctifs, qui reflèteraient nos préoccupations et dont la forme se veut toujours plus incitative, quitte d’ailleurs, à reprendre la dynamique du claim publicitaire… On attend la révélation du prochain Goncourt qui devrait, donc, donner le ton de l’année à venir.

- Il s’en est passé des choses ! -

L’envers du décor

On l’a déjà tous & toutes déjà dit (ou pensé !) : « On se croirait dans un catalogue Ikea ». C’est ce qui nous vient à l’esprit pour dédaigner un intérieur tiré à quatre épingles, aseptisé et, disons le, carrément impersonnel. Une parole entrée dans le langage commun, dont Ikea décide de s’amuser en le tournant à son avantage dans sa dernière campagne. Si le spot s’ouvre sur une musique douce, un salon lumineux et parfaitement aménagé et rangé, la caméra nous révèle finalement l’envers du décor : le vomi sur le canapé ou la soirée qui a dégénéré, avant de signer « Life is not an Ikea catalogue ». Un peu comme un Instagram vs. Reality, la marque détourne l’expression usitée par ses publics pour jouer la connivence & revaloriser son ancrage dans la vraie vie. 

Inclusivity killed the Macho star

On la suit depuis bientôt 2 ans et on ne la lâche pas ! Alicia Birr, grande prêtresse du langage inclusif lance avec re·wor·l·ding, sa newsletter éponyme. Elle relève, révèle, pourchasse, questionne, débusque, désosse tout ce que les mots & le langage qui nous entourent font de plus surprenant et (souvent) déconcertant. Elle a donc non seulement l’oeil, mais aussi la plume et pour la suivre, c’est par ici. On y lit de fines analyses sur la manière dont les mots présents dans l’espace public nourrissent de « vieux stéréotypes » et pourraient inspirer de « nouveaux imaginaires ». C’est un peu aussi notre passion chez Namibie, car pour réinventer nos récits de société, il faut d’abord comprendre les mécaniques qui les façonnent.

From Gaia to Séléné au FoodMorning#9 !

Comment est-on passé du mythe de la Terre mère & nourricière à celui de la mystérieuse & puissante Lune ? C’est la question qui vous anime sûrement vous aussi et sur laquelle s’est penchée notre directrice du planning stratégique & autrice de Spiritualité Alimentaire, Louise Laclautre, lors du Food Morning #9 organisé par CB News et WPP. L’occasion de décrypter, aux côtés de nombreux·ses autres expert·es, le marché du Food & de ses « super-pouvoirs », y compris l’aura spirituelle attribuée à certains produits grâce à la magie du récit de marque. Pour tout voir : c’est ici.

NAMIBIE - Sur le bout de la langue

Par Namibie Language Branding

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