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Par Namibie Language Branding
25 avr. · 2 mn à lire
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#Avri

On parle de Frühjahrsmüdigkeit, de Premier contact, de Kolet et de doubles standards linguistiques...

- Édito -

Un TOP/COM OR pour Ayvens

En octobre dernier, ALD Automotive & Lease Plan entérinaient leur fusion en révélant Ayvens, une nouvelle marque pour le nouveau leader mondial de la mobilité. 

Un projet collectif porté par Namibie côté naming et Dragon Rouge côté design, récompensé par un TOP/COM d’OR dans la catégorie Design Global.

Un grand bravo à toutes & tous !

- Tout nouveau, tout frais -

Kolet

C'est officiel, Kolet, eSIM nouvelle génération pour être connecté·e partout & à tout moment fait son grand reveal. Un nom made in Namibie à la hauteur de l’ambition de la marque : bousculer le secteur des télécommunications (des Telco, quoi) avec une anagramme : KOLET. On ajoute le k & l'idée d'un prénom emblématique pour la French touch et le nouveau challenger des telcos est né !

- Coup de foudre -

Dialogue du troisième type

Le deuxième opus de Dune éclaire toujours les salles obscures, et ce n’est pas sans nous rappeler un autre classique de la filmographie de Denis Villeneuve : Premier contact

Le synopsis : des extraterrestres envahissent la planète Terre. Rien de nouveau sous le soleil de la science-fiction, nous direz-vous. Et bien si. 

Car si habituellement les extraterrestres ont une curieuse aptitude à apprendre nos langages très rapidement, ici, il n’en est rien. Bien au contraire, la question centrale du film s’avère justement : comment communiquer avec un être au langage radicalement différent du nôtre ? Le personnage principal est d’ailleurs une linguiste censée décoder ce nouveau langage surnommé « Heptapode ». Un travail laborieux, jusqu’au déclic :  pour comprendre l’heptapode il faut penser comme les heptapodes. Un film qui questionne notre rapport au réel tout autant que le lien entre parole, écrit et pensée.

- Langue vivante -

Pas de printemps pour Goethe

Le printemps vient d’arriver et vous vous sentez fatigué·es ? S’il n’existe pas de mots en français pour désigner cette fatigue printanière, notre voisin d’outre-Rhin y a consacré un mot : le Frühjahrsmüdigkeit. Mot-valise composé de Frühjahr (printemps) et Müdigkeit (fatigue), il désigne cette apathie que les Allemand·es ressentiraient à l'arrivée des beaux jours. Chaque année, au moment de l'équinoxe de printemps, la presse allemande se fait l'écho de cette étrange maladie… alors les Allemand·es seraient-ils plus enclin·es à la paresse que les autres, ou est-ce justement parce que le terme existe que le phénomène préoccupe tant le pays ? Autrement dit, comme dans le film Premier contact , nos mots ont-ils un impact sur nos pratiques culturelles ou en sont-ils le reflet ? 

- Il s’en est passé des choses ! -

À la conquête

Anne-Carole Coen, ex-CMO de Swile et co-fondatrice de Kolet (dont on vous parlait plus haut) était l’invitée de Jordan Chenevier-Truchet dans son podcast Conquête, dédié au marketing.

Grande habituée des challenges et notamment à celui de la double audience (user vs. acheteur) commun aux marques Swile et Kolet, Anne-Carole Coen revient sur l’intérêt de casser les codes parfois (souvent ?) ennuyeux voire pompeux du BtoB en s’inspirant des dynamiques branding et marketing du BtoC pour faire gagner la marque en impact. À écouter juste ici

Deux poids, deux mesures linguistique 

« He shouted in the meeting, he was passionate / She shouted in the meeting, she was hysterical. », c’est l’une des accroches de la nouvelle campagne de CBP London contre le langage sexiste intitulée «  Double Standards » dévoilée à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. 

Le mécanisme est simple, sur chaque visuel, deux termes s’opposent et désignent pourtant un même comportement : « Assertive / Bossy », « Player / Slut », « Ambitious / Pushy ».

Simple certes, mais terriblement efficace. La mise en opposition visuelle et langagière souligne instantanément l’injustice de la différence de traitement entre un homme et une femme pour un comportement pourtant identique. Une campagne qui nous rappelle, une fois encore, que les mots que l’on utilise ne sont jamais neutres, et qui nous pousse à remettre en question nos doubles standards linguistiques. 

Tou·tes uni·es pour le végétal 

La bataille pour l’appellation des produits végétaux se poursuit et l’avantage va au secteur végétal, qui vient d’obtenir le report du décret censé interdire le nommage des produits végétaux par des termes issus du lexique boucher. 

Pour célébrer leur victoire, les principaux acteurs du secteur unissent leur voix à l’occasion d’une campagne presse : un manifeste, pleine page, sous la forme d’un texte à trous dans lequel ont été insérés les noms de marque des leaders : ACCRO, Happyvore, HEURA et La Vie. Une dynamique doublement inédite : des concurrents directs qui s’expriment ensemble & des noms corporate qui deviennent des éléments de communication à part entière.